Qu’il s’agisse d’effectuer des démarches en ligne, s’informer, travailler ou encore se divertir, internet est devenu indispensable. Toutefois, bien qu’internet soit accessible à des milliards d’utilisateurs, il ne comporte pas de mode d’emploi. Dès lors, il devient très facile de s’y perdre ou d’en perdre le contrôle. Et ce, sans même s’en rendre compte! Si vous souhaitez apprendre quelques trucs et astuces pour se protéger des arnaques sur internet, alors vous êtes au bon endroit.

À travers cet article, nous allons vous partager quelques bonnes habitudes à développer pour vous prémunir des principaux dangers d’internet. En particulier ceux qui ne sautent pas aux yeux au premier abord. Vous pensez bien connaitre les risques d’internet et déjà prendre suffisamment de précautions pour y être en sécurité? Alors ce qui suit risque de vous faire changer d’avis.

Se protéger des arnaques sur les réseaux sociaux

Aujourd’hui, tout le monde utilise les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, Snapchat). Néanmoins, pour beaucoup d’entre eux, tout le contenu que nous y publions est public par défaut.

Il peut arriver que nous ayons envie de partager une information, un ressenti ou même une prise de position. En revanche, bien qu’on puisse penser que la publication ne sera accessible qu’à un cercle restreint ou privé, ce n’est pourtant pas toujours le cas.

À moins que vous ne soyez une personnalité publique, une personne morale (marque, entreprises, etc…) ou encore un artiste, il n’y a aucune raison que le monde entier puisse consulter vos publications ou vos photos. Pour cela, il est possible de mettre en place une restriction d’accès: amis, famille, abonnés uniquement, ou encore à une liste de personnes autorisées au préalable. Une publication publique peut créer beaucoup de dégâts, et même après plusieurs années. En résumé, veillez à rester maître de la portée de vos publications.

Maitriser la divulgation de ses données personnelles

Les données personnelles et autres informations confidentielles ne doivent pas être consultables par n’importe qui. Il arrive que ce genre d’informations vous soient demandées par des tiers de confiance ou des administrations. Par exemple, pour les démarches de la vie de tous les jours. Dans ce cas, il faudra simplement s’assurer que le destinataire de votre saisie ou correspondance est bien légitime. (Impôts / Service Public, Caisse d’Allocation Familiale, Pôle Emploi, Banques, Assurances, etc…)

Ne pas publier les photos de ses enfants (ou ceux des autres)

En devenant parent, le rythme auquel nous prenons des photos prend une toute autre tournure. Dès la naissance, et surtout pendant les premières années, nous aimons immortaliser tous les petits moments de la vie.

Naturellement, les photos sont faites pour être partagées, donc on commence assez facilement à en publier un peu partout. Non seulement c’est un excellent moyen pour l’entourage souvent un peu éloigné géographiquement, de pouvoir suivre les évolutions, en tant que parent, c’est aussi une fierté de partager certains moments important de la vie. Premiers pas, premières dents, première rentrée scolaire…

Malheureusement, il y a encore une très grande différence entre une photo « physique » ou du moins palpable, et un contenu digital. Par exemple, pour la première, il est beaucoup plus facile d’en contrôler, la portée. En revanche, pour l’autre, s’il y a bien une chose à retenir, c’est la suivante: une fois qu’un contenu est partagé, nous n’en sommes plus tout à fait propriétaire. Pour le comprendre, il faut suffit de lire les Conditions d’Utilisation lors de la création d’un compte sur un réseau social.

Quels sont les risques avec le partage de photos d’enfants sur internet ?

Les risques sont divers et variés. Tout d’abord, il faut savoir que 100% des réseaux pédophiles utilisent les réseaux sociaux comme « terrain de chasse ». Dans le moins pire des cas, cela se limite au vol de photos. Souvent dans le but d’alimenter leur base de données ou à des fins commerciales. Enfin, cela peut permettre tout simplement à n’importe qui d’identifier vos enfants « visuellement ». Ce qui n’est jamais une bonne chose.

Éviter de créer tout contenu pouvant se retourner contre soi

Que ce soit des photos, vidéos, ou simples messages texte ou audio, il faut bien réfléchir avant de créer puis partager du contenu. Si celui-ci peut servir comme élément de chantage, alors le mieux est de s’en abstenir. Souvent, les contenus compromettants constituent l’arme la plus redoutable des arnaqueurs et des personnes dangereuses. En effet, ce type de contenu abouti dans le moins pire des cas à des formes très malsaines de chantage. Chantages qui peuvent conduire à des extorsions de fonds et autres abus. Malheureusement, pour les personnes les plus jeunes et les plus fragiles, le chantage au contenu compromettant comme c’est le cas avec le « revenge porn » engendre bien trop souvent des suicides.

En conclusion, que vous soyez auteur du contenu ou simple « relayeur », réfléchissez-y à deux fois avant de partager un contenu potentiellement compromettant pour vous ou pour un tiers.

Ne jamais baisser sa garde

S’il y a bien une chose à retenir lorsqu’on interagit avec une personne ou un service en ligne, c’est qu’il vaut mieux avoir pris trop de précautions que pas assez. Qu’il s’agisse de messages privés sur les réseaux sociaux, de réponses d’autres utilisateurs concernant une annonce sur Leboncoin ou dans Marketplace de Facebook, le risque d’être victime d’une arnaque est omniprésent.

C’est pour ces raisons qu’une des bonnes pratiques à adopter pour se protéger des arnaques sur internet consiste à rester vigilant dans tous ses échanges, et bien réfléchir avant d’effectuer chaque action. En fin d’article, vous retrouverez une petite check-list des choses à vérifier sur les sites qui proposent un produit ou un service.

Bien connaitre le réseau utilisé ou s’assurer qu’il soit sécurisé

En ligne, les pratiques malveillantes sont pour la plupart invisibles pour la victime. D’ailleurs, parmi les types d’attaques les plus courantes, le « Man in the middle » (L’homme au milieu), est une des plus réputées lorsqu’il s’agit d’intercepter les données d’un utilisateur.

Vous avez très probablement déjà entendu parler de phishing (ou hameçonnage), une pratique visant à reproduire la charte graphique d’un service que vous utilisez afin d’en usurper l’identité. Cela peut être via une page web, ou encore un e-mail reprenant les mêmes logos et couleurs que le vrai. C’est par exemple le fameux mail que l’on reçoit de la banque, d’un fournisseur d’accès ou encore d’un opérateur téléphonique.. Dans la même idée, il y a aussi le transporteur qui vous propose de récupérer un colis (qui n’existe évidemment pas).

Au final, il existe une multitude d’attaques en dehors du phishing. Pour éviter toute mauvaise mésaventure, nous vous déconseillons fortement d’effectuer des paiements ou d’utiliser des services sensibles (banque, assurance, porte-feuille électronique), en dehors de chez vous ou d’un lieu sûr, en utilisant un réseau (ou connexion internet) fiable.

Voici ce qu’il vous faut éviter à tout prix lors d’échanges de données sensibles:

• Réseau WIFI gratuit, public ou ouvert, c’est à dire sans mot de passe.
• Ordinateur, poste de travail ou téléphone qui n’est pas le votre.
• Toute connexion internet ou box dont vous ne connaissez pas l’administrateur réseau ou propriétaire de la ligne.

Lire la barre d’adresse pour se protéger des arnaques sur internet

Revenons au phishing à présent. Lire régulièrement votre barre d’adresse reste le meilleur moyen de ne pas mordre à l’hameçon.

Qu’est-ce que la barre d’adresse ?

La barre d’adresse, c’est l’endroit (souvent situé tout en haut du navigateur web où nous pouvons lire l’adresse (également appelé URL) ou lien hypertexte, du site internet consulté. Un très grand nombre d’arnaque en ligne reposent tout simplement sur le fait que nous ne prenons presque jamais le temps de l’analyser. Ce qui pourtant constituerait une excellente habitude.

Pourquoi cette information est importante pour se protéger des arnaques sur internet?

Beaucoup d’arnaques en ligne reposent tout simplement sur notre manque d’attention ou de concentration. En réalité, nous sommes tous souvent un peu pressés. Et ça, les pirates informatiques et autres personnes mal-intentionnées l’ont bien compris.

L’intérêt de lire régulièrement votre barre d’adresse est de vérifier que l’URL du site auquel vous accédez est cohérent, et ne comporte pas de faute. Par exemple vous pourriez être tenté de saisir vos identifiants sur labankpostale.fr au lieu de labanquepostale.fr. Ou encore de passer commande d’une paire de basket sur pvma.com au lieu de puma.com. Aussi évident que cela puisse paraitre, c’est pourtant ce type d’arnaque qui fait le plus de victimes sur internet. En conclusion, prendre son temps, et bien lire les informations clés est déjà un bon moyen de se protéger des arnaques sur internet.

Choisir des mots de passe forts et différents

Dans la catégorie « tout le monde le sait, pourtant personne ne le fait », nous tenons probablement le grand gagnant. Date de naissance ou encore « 1234 », qui n’a pas déjà utilisé ces mots de passe que n’importe qui pourrait deviner ?

Ici les règles sont extrêmement simples:

• Utiliser plusieurs mots de passe (idéalement, autant que de services et/ou adresse e-mail existantes)
• Créer des mots de passe forts. Ou en d’autres termes « complexes »

Pour le premier point et très logiquement, moins vous avez de mot de passe, plus vous êtes vulnérable. En effet, il suffit que votre mot de passe principal vous échappe et tous vos services sont à risque.

Dans le second cas, aujourd’hui il existe une multitude de méthode permettant de déchiffrer des mots de passe. Toutefois, si ces outils s’avèrent redoutables pour trouver des mots de passe simples, les plus complexes résisteront.

Pour mettre toutes les chances de votre côté d’utiliser des mots de passe robuste. Le mieux est d’utiliser un générateur de mot de passe, comme il en existe beaucoup en ligne. Enfin, il vous faudra utiliser un maximum de méthodes recommandées pour en augmenter la robustesse. C’est à dire, la longueur du mot de passe, avoir des caractères en majuscule et minuscules, des caractères spéciaux et autres symboles.

Développer une routine d’analyse avant toute transaction

Le meilleur moyen se protéger des arnaques sur internet reste probablement de savoir diagnostiquer un site internet. En effet, l’analyse d’un site internet peut vous mettre la puce à l’oreille. Tout d’abord une personne exerçant une activité doit disposer d’une société immatriculée. La principale preuve d’immatriculation étant le numéro SIRET (ou le SIREN). En plus de ça, tous les site internet doivent légalement disposer de mentions Légales. Lorsque celui-ci permet d’accéder à un produit ou un service, celui-ci doit disposer de Conditions Générales de Ventes et/ou d’utilisation. Enfin, dans le cas où la création d’un compte utilisateur est requise, le site doit également disposer d’une Politique de Confidentialité. Cette Politique de Confidentialité doit expliquer de manière transparente, claire et concise la manière dont les données sont ou seront utilisées.

Utiliser l’extension Stop Arnaque pour se protéger des arnaques sur internet

Tout comme il est très fortement déconseillé de ne pas avoir d’antivirus sur son ordinateur, utiliser un outil comme Stop Arnaque pourrait devenir indispensable pour sécuriser sa navigation sur internet. La longévité d’une arnaque réside dans le fait qu’il est souvent facile pour l’arnaqueur de trouver de nouvelles victimes. Stop Arnaque agit comme une passerelle d’informations, qui permet à tous les utilisateurs de pouvoir s’alerter entre eux. Il suffit qu’une seule personne signale une arnaque pour en protéger des milliers d’autres. Grâce à nos algorithmes et aux base de données de nos partenaire, plus besoin d’être un expert pour détecter un site malveillant, Stop Arnaque s’en charge pour vous!

Stop Arnaque est disponible gratuitement sous la forme d’une extension pour Google Chrome. Il suffit de télécharger l’extension Stop Arnaque, et de créer un compte. Aussi, il vous pouvez utiliser l’outil en ligne pour savoir si un site internet, une adresse email, ou encore un numéro de téléphone a déjà été signalé.